L'association ARTS

Historique

Depuis 2002, l’ARTS est engagée au service de la filière cinéma et audiovisuel dans le sud.

Simple terre exotique pour les tournages pendant des décennies, c’est au cours des années 90 qu’un véritable essor culturel et économique du cinéma a eu lieu en région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec les long-métrages comme Un, deux, trois, soleil, Le Hussard sur le toit, Bye-bye, Marius et Jeannette, Déjà mort, Taxi, ou les séries télé Rocca, Van Loc, ainsi que les clips (IAM, Princess Erika, Akhenaton) ou encore les films publicitaires, un véritable vivier de technicien·nes et de comédien·nes s’est développé depuis lors.

Ceci accompagné d’une implantation durable de fournisseurs spécialisés : Transpalux et Transpagrip,TSF, LBCM, Panavision, Dronecast, La Planète Rouge, Label 42 etc.

Au début des années 2000, l’activité de production cinématographique et audiovisuelle dans la Région Sud progresse encore. Les tournages sont accueillis à bras ouverts, mais les techniciens locaux peinent toujours à intégrer les équipes de tournages constituées depuis Paris ou l’étranger.

Ainsi, naturellement en 2002, à l’initiative de plusieurs techniciens du cinéma emblématiques de la région marseillaise, l’ARTS voit le jour. Ses créateurs sont directeur de la photographie, ingénieur du son, 1er assistant réalisateur ou régisseur général. Les objectifs premiers sont de promouvoir et développer l’activité professionnelle des techniciens du Sud-Est et de représenter ses membres auprès des institutions de la filière, des collectivités territoriales et des interlocuteurs, publics ou privés, en lien avec les tournages. L’ARTS participera d’ailleurs aux premières commissions d’aide à la production de la Région et du CNC.

Pendant plus d’une décennie, l’association se fait connaître et ses membres participent à la consolidation de l’activité de production de films avec, entre autres, de nouveau longs-métrages tels Comme un aimant, Marie-Jo et ses deux amours, Venus et Fleur, MR73, L’Italien, Après le sud, et l’implantation de séries TV comme Plus Belle la Vie, Le Tuteur, No Limit, Camping Paradis, Les Toqués, Caïn, ou Enquêtes Réservées. Les techniciens en région sont très demandés et l’activité de l’ARTS se ralentit mécaniquement.

La filière est alors florissante et apporte un rayonnement culturel national et international, jusqu’à un point culminant en simultanéité avec l’année de la Capitale Européenne de la Culture Marseille-Provence 2013.

Probablement victime de son succès, la profession en région va alors commencer à rencontrer des difficultés nouvelles pour continuer de réaliser ses projets. Cette fois, c’est surtout en termes d’accueil logistique et d’autorisations de tournage que les problèmes surviennent. Les premiers dysfonctionnements dans les relations avec nos interlocuteurs se produisent par exemple lors des productions de la série Marseille commandée par Netflix et des longs-métrages Les Mille et Une Nuits et La French.

Dès lors, l’association contribue à l’initiative et au maintien de différentes occupations de friches, comme lieux de soutien logistique aux tournages :

    • La maternité de la Belle de Mai de 2007 à 2014.
    • La Caserne d’Aurelle de 2014 à 2020.
    • Le 32 Cours Lieutaud avec l’association Marseille In Action (MIA) en 2018-2019.
    • Les locaux de la CCI au 68 rue Edmond Rostand depuis 2019.

Recueillant de plus en plus de témoignages et de doléances, certains membres de l’ARTS. décident alors en 2018 de relancer l’association dans une nouvelle dynamique. Avec une participation collective de ses adhérents, toujours plus nombreux et conduits par son collège solidaire, l’ARTS. veut recenser les difficultés, renouer les liens avec les collectivités et autres interlocuteurs, faire valoir son expertise et être une force de proposition audible.

L’ARTS engage alors un travail de fond et de concertation par de nombreuses rencontres avec les autorités politiques et institutionnelles pour favoriser l’accueil des tournages : mairies, Métropole Aix-Marseille, Région Sud, Parc National des Calanques, Grand Port Maritime de Marseille…

En développant son action, l’ARTS est devenue une actrice primordiale de la filière par l’animation du réseau, pierre angulaire de son action, et faisant de la concertation avec les institutions un de ses piliers.

Le nombre d’adhérent·es est en constante augmentation, issu·es de toutes les professions, de tous les formats de tournage, de toutes les qualifications qui font et représentent la production cinéma et audiovisuelle en Région Sud. Des délégations sont créées dans le Var, les Alpes Maritimes et le Vaucluse.

En 2022, l’association reçoit ses premières subventions de la part de la Région Sud et d’Aix Marseille Provence Métropole. Ces premiers soutiens financiers permettent la constitution d’une petite équipe à temps partiel. Puis dans le cadre de France 2030, Marseille en grand, avec le soutien du CNC, de la Caisse des Dépôts et Consignations et un soutien spécifique de la Métropole Aix Marseille Provence , a.r.t.s prend en charge le projet de création et gestion de la base logistique d’accueil de tournages manquante à l’échelle métropolitaine à Marseille : Capitaine Gèze.