Certains d’entre vous se posent la question, et nous aussi, que se passe t’il du côté de Pôle Emploi et de l’année blanche, quelles sont les conséquences, qu’est ce que je fais pour mon renouvellement? etc etc…
Nous avons appelé pôle emploi et bien que le fameux décret n’a toujours pas été édicté, voici les dernières nouvelles (soumises à changement) :
Vos indemnités seront versés jusqu’au 31 août 2021 et votre taux ne changera pas jusqu’au 31 août 2021, sauf si vous le décidez. à cette date une procédure de renouvellement sera faite (sauf si vous l’avez fait précédemment) en repartant sur les 12 mois précédant la fin de votre dernier contrat… qui sera donc votre nouvelle date anniversaire.
Ainsi il vous est conseillé de demander le renouvellement de votre statut que si le recalcul de vos indemnités est en votre faveur.
Il n’y aura pas de calcul automatique si vous atteignez les 507h, pas de changement de taux sauf si vous demandez un recalcul, pas de versement de taux minimal si vous atteignez le solde de vos indemnités…
Bien entendu, tout cela vaut tant que le gouvernement n’en décide autrement… Mais jusque là, cela ressemble vraiment à une année blanche.
Merci de nous faire vos retours si jamais il en est autrement,sur artcineav@gmail.com
Pour debrief on peut dire que le Cine RT est un outil ultra-complet dans le domaine du cinetape. Polyvalent, simple d’utilisation et complet il remplace et offre de nombreuses possibilités d’aide à la mesure (on retient notamment les boîtiers transmetteurs autonomes, les jumelles réglages et précises, ainsi que la simplicité du câblage).
Niveau optique les hélios PL bénéficient d’un vrai caractère : un bokeh prononcé (circulaire pour le 58mm), une teinte chaude et une belle douceur sur les peaux (équivalent à du whitepromist ou glim ?).
Ces optiques couvrent le Full Frame de l’arri Alexa LF (en mode open gate soit tout le capteur). Elles sont donc utilisables sur de nombreuses caméras full frame et jusqu’en 4.5K. Elles sont dans cette version 1 idéale pour des configurations légères ou des petits projets. On retiendra la version V2 cinéma pour les projets où le point sera plus précis : une ergonomie plus simple pour les moteurs et une meilleure graduation des distances. À noter qu’elles diffractent légèrement à pleine ouverture ( à utiliser à 2.8).
Je rappelle que la série hélios PL V1 est dispo sur Marseille pour vos projets. N’hésitez pas à me contacter.
Maxime Lebas 06-76-38-95-75 lebas.maxime@gmail.com – groupe image ARTS
Pour répondre à l’enjeu fondamental de la reprise des tournages, dont dépend l’ensemble de l’économie du secteur, le Président de la République et le Ministre de la culture ont donc annoncé le 6 mai la création d’un fondes d’indemnisation et de garantie à hauteur de 50 M€.
Ce fonds a été structuré par le CNC qui s’est appuyé sur la mission d’expertise d’Hugo Rubini.
Il sera géré par le CNC, sans frais, et ouvert à la souscription en ligne dès le 2 juin.
La démarche est simple et ouverte àtoutes les productions françaises ou majoritairement françaises, audiovisuelles ou de cinéma, pour les tournages réalisés sur le sol national, dès lors qu’elles portent sur des œuvres éligibles aux aides du CNC :
Le producteur délégué d’une œuvre française ou majoritairement française remplit un formulaire en ligne et annexe la police d’assurance hors Covid-19.
Cette adhésion doit intervenir avant la survenance du sinistre. Elle est validée par les services du CNC.
En cas de survenance d’un sinistre avant le 31 décembre[1] sur le tournage réalisé en France, le producteur contacte son assureur pour qu’il expertise le sinistre et le CNC l’indemnise à hauteur du coût supplémentaire lié à l’interruption supplémentaire du tournage dans les conditions suivantes :
Le montant de l’aide[2] intervient après application d’une franchise restant à la charge du producteur (15% du coût supplémentaire[3]).
Cette aide est plafonnée à 20% du capital assuré et 1,2 M€. Elle peut couvrir jusqu’à 5 semaines d’interruption.
Les rémunérations seront indemnisées au niveau des minima de la convention-collective.
Elle est versée après remise du coût supplémentaire définitif[4].
Pendant ces longues semaines de confinement, nous avons tenu de nombreuses Visio-réunions avec les institutions, de la région Sud, de la Mairie de Marseille et de la Métropole Aix-Marseille-Provence (etc…) afin de continuer le dialogue avec eux, et leur demander de nous soutenir pour la période post-confinement que nous pressentions difficile. Demain deux réunions sont programmées, on vous tiendra au courant. Pour favoriser la reprise des tournage dans notre région, nous leur avons demandé notamment de favoriser encore plus l’accueil des tournage et d’augmenter l’attractivité de notre territoire. Vous trouverez en pièce jointe notre lettre adressée au président Renaud Muselier (la région SUD) et transmise aux différentes municipalités susceptibles d’accueuillir des tournages par la suite.
Article issu du site https://seances-speciales.fr/ l’agenda des Cinémas du Sud et Tilt / ARTS met en avant ses membres !
Les métiers du cinéma : Ingénieur du son
Le film s’achève, le générique se déroule, égrenant les noms et professions de toutes les personnes qui ont permis que le film visionné existe. Une preuve de plus que le cinéma est un art collectif qui rassemble de nombreux savoir-faire. A travers une série d’entretiens, Séances Spéciales vous emmène à la découverte des métiers du cinéma.
Pour cette première rencontre, nous avons discuté avec Frédéric Salles, ingénieur du son qui travaille aussi bien pour la fiction (Rafiki de Wanuri Kahiu (2018),Big in Vietnam de Mati Diop (2012)…) que le documentaire (Des Hommes d’Alice Odiot et Jean-Robert Viallet (2019)), quand il ne se consacre pas à des projets musicaux. Originaire de Marseille, cet autodidacte revient pour nous sur la vision de son métier, la place de l’ingénieur du son dans une équipe de tournage et l’importance des rapports humains dans sa profession.
Frédéric Salles, marché de Zanzibar. Photo : Wilson Rumisha.Rafiki de Wanuri Kahiu, Météore Films (2018)Des enfants dans les arbres de Bania Medjbar (2009)Tarr Belà, I used to be a filmmaker de Jean-Marc Lamoure, MPM Film (2012)
─ Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier d’ingénieur du son ?
Pour construire la bande son d’un film, il y a trois étapes principales : le tournage, le montage et le mixage.
Le chef opérateur du son, ingénieur du son ou preneur de son en cinéma, est responsable de la prise de son. Accompagné d’un perchman et éventuellement d’un deuxième assistant, il capte le son en direct lors du tournage en synchronisation avec l’image, mais aussi des sons seuls et des ambiances hors tournage pour ramener le plus de matière sonore possible avant le montage du film.
─ Comment se passe le travail de préparation d’un tournage ?
L’ingénieur du son commence à travailler avant le tournage, à partir du moment où le réalisateur ou la réalisatrice a écrit son scénario, pour établir avec lui ou elle ce qui constitue la fondation du travail, le désir du film et bien sûr établir une relation de confiance. Une fois que le tournage commence, on peut résoudre des problèmes techniques ou esthétiques mais on n’a plus le temps de se poser pour réfléchir à ce qu’est la vision créatrice du film.
Après la lecture, il y a un premier travail qui s’appelle le dépouillement du scénario. C’est une lecture technique pour évaluer les enjeux matériels et esthétiques du scénario. Par exemple, s’il y a une scène dialoguée avec six acteurs, on sait que ça va être une scène très compliquée qui va nécessiter le matériel adéquat. Cela permet de se mettre d’accord avec la production sur le matériel requis et d’établir un budget.
De notre côté, on dresse une liste des sons qui nous semblent importants pour les différentes scènes. Si un personnage écoute de la musique et danse, on va devoir préparer cette musique pour la lancer au moment du tournage. Ensuite, il faut préparer les ambiances, c’est-à-dire tous les sons qui vont coller à une séquence en plus des dialogues. Ce sont des choses qui s’obtiennent en dehors du tournage, qui dépendent des lieux. J’ai donc besoin d’une liste des décors et des situations : intérieur / extérieur, jour / nuit.
Ensuite, il faut rencontrer l’équipe, faire des repérages techniques, préparer le matériel, trouver un perchman et un assistant. Chaque ingénieur du son à sa manière de travailler, qui correspond à ses outils mais aussi à sa pratique.
─ De quelle manière s’organise votre temps de travail entre deux tournages ?
Bonjour à tous ! Adhérez c’est agir. ARTS a besoin de vous ! Soyons nombreux ! Promo covid-cotis : la cotisation à 10 euros http://www.artscineav.fr/adhesions/
Au vue de la situation actuelle et des nombreuses annulations et reports de tournage, nous souhaitions vous informer particulièrement sur le chômage partiel (ou activité partielle). En effet la plupart d’entre nous ne le savent pas, mais même sans contrat nous pourrions avoir droit à ce dispositif de chômage très (plus) avantageux et cela sans que cela ne coûte grand chose à notre employeur.
Dès lors qu’il y a signature d’un contrat de travail ou promesse d’embauche formalisée avant le 17 mars, date de début du confinement, l’employeur pourra solliciter le bénéfice du dispositif au titre des périodes contractuellement prévues. Il est toutefois à noter que cette doctrine ne s’appliquera que pendant la crise sanitaire et uniquement pour les cas où la suspension de l’activité est liée au covid19. Il est à rappeler que le placement en activité partielle peut être contestée par les salariés dans la mesure où l’employeur ne met pas le contrat/la promesse d’embauche à exécution.
Il n’est pas nécessaire d’avoir signé un contrat pour qu’il puisse s’appliquer : une simple promesse d’embauche suffit. C’est mieux d’avoir un écrit (SMS, mail), mais même une promesse verbale suffit. Il s’agit donc de la bonne foi des employeurs.
C’est pour cela que nous vous encourageons à contacter vos employeurs, avec lesquels vous deviez tourner pour leur demander de mettre en place le chômage partiel. Cela vous fera des heures et augmentera vos ressources, n’épuisera pas vos indemnisations chômage et si nous nous mobilisons TOUS pour que le recours au chômage partiel soit systématique, nous pourrons préserver notre activité qui a particulièrement pris du plomb dans l’aile !
Sur la page infos covid19, nous essayons de récapituler les mesures en faveur des techniciens du cinéma et de l’audiovisuel des différents organismes qui se préoccupent de nos problématiques . Nous la mettrons à jour au fur et à mesure, en faisant particulièrement attention aux fake news.